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Concaténer et convertir des traces GPS

Lorsque je suis amené à photographier sur plusieurs jours et dans plusieurs lieux, j’ai pris l’habitude d’utiliser un module GPS pour pouvoir ajouter les coordonnées géodésiques dans mes clichés. Dans la foulée, j’aime bien jeter un oeil aux traces GPS enregistrées par ce module dans Google Earth : effet « wow! » garanti quand le logiciel zoome sur la Terre puis sur les endroits que j’ai visité quelques jours plus tôt.

Mon module GPS est très bien fait, car il crée un nouveau fichier NMEA à chaque allumage. Si bien qu’on se retrouve vite avec de nombreux fichiers, un à plusieurs par jour. Pour synchroniser les photos efficacement, je trouve plus pratique de disposer d’un seul fichier, au format GPX pour utiliser dans digiKam. Par conséquent, à chaque retour de séjour, je répète les mêmes tâches :

  • Concaténer les fichiers NMEA produits sur la période du séjour
  • Convertir le fichier concaténé au format GPX pour synchroniser mes photos dans digiKam
  • Convertir une nouvelle fois ce fichier au format KML pour faire un peu mumuse dans Google Earth

Alors voici un petit script Bash qui permet de faire tout cela en un pouillème de seconde, avec l’aide de GPSBabel bien-sûr !

#! /bin/bash

# Nom du premier fichier NMEA
start=`ls WG*.log | head -1 | cut -d '.' -f1`

# Nom du dernier fichier NMEA
end=`ls WG*.log | tail -1 | cut -d '.' -f1`

fichier_sortie="${start}_${end}"

# Concatenation des fichiers NMEA
echo '@Sonygps/ver1.0/wgs-84/gps-cs3.0' > ${fichier_sortie}.nmea
cat WG*.log | grep -v '@Sonygps/ver1.0/wgs-84/gps-cs3.0' >> ${fichier_sortie}.nmea

# Conversion en GPX pour Digikam
gpsbabel -i nmea -f ${fichier_sortie}.nmea -o gpx -F ${fichier_sortie}.gpx

# Conversion en KML pour Google Earth et Google Maps
gpsbabel -i nmea -f ${fichier_sortie}.nmea -o kml -F ${fichier_sortie}.kml

exit 0

Madinina : retour d’expérience d’un amateur

En bon photographe amateur, j’avais pris à peu près tout mon matériel, afin de couvrir pratiquement n’importe quelle situation. Grâce à mes amis vivant sur place, on peut dire que cela a été le cas, puisque nous avons multiplié les activités : sports, dégustations, farniente… Autant de sorties permettant de varier aussi bien les thèmes que les paysages. Voici un petit compte-rendu sur le bon, le moins bon, l’inutile et l’indispensable à emporter avec soi lorsqu’on est amené à partir aux Caraïbes pendant une semaine. Ces quelques explications permettront sans doute à l’internaute de passage (oui, toi ! cher lecteur ou chère lectrice) de préparer plus efficacement son matériel photo avant de partir en vacances… ou pas.

Commençons notre tour des affaires photo avec ce qui va nous permettre de les transporter : le sac. En fonction de la nature des activités, il est important d’avoir un sac adapté. Si pour se rendre à la plage, un simple sac à dos ou l’étui de son boîtier suffit amplement, il n’en est pas de même dans la plupart des cas.

En ce qui concerne la randonnée, particulièrement en forêt où l’on est amené à emprunter des sentiers escarpés et boueux, le sac à dos dédié à la photo est très utile, car ses renforts protégeront le matériel qu’il contient, et son confort (répartition du poids, bretelles larges et épaisses, maintien) retardera avantageusement la fatigue. Le Tamrac dispose d’une attache-trépied centrée sur le devant du sac. Une fois sa boucle banane élargie, y attacher une bouteille d’eau (bouchon en bas, coincé dans la petite pochette) est simple et efficace. Un point à ne pas négliger, c’est la possibilité d’attacher son reflex directement sur le sac : plutôt que porter son boîtier sur la nuque ou sur l’épaule à l’aide de sa dragonne (la fatigue conduisant bien souvent à le porter à la main, bof bof), moyennant l’achat de sangles qui vont être fixées sur les brettelles du sac, le poids du reflex (et de l’objectif, et du flash… au final plus de 1,5 Kg !!) va être réparti sur les deux épaules tout en faisant un (léger) contre-poids.

Pour ce qui est du kayak sur la mangrove, la problématique est un peu différente étant donné qu’on ne peut pas porter son sac sur le dos. Dans ce cas, pour éviter trop d’éclaboussures (en particulier de vase, beurk) tout en ayant le reflex à portée de main, le k-way du Tamrac s’enfile sans problème avant d’attacher celui-ci au milieu du bâteau (lorsqu’il s’agit d’un deux-places) devant soi. Le coin bas du k-way peut être soulevé facilement pour atteindre la poche latérale où est rangé le boîtier, si bien que le joujou se dégaine et se rengaine en quelques secondes. S’il y a du courant ou un peu de vagues, mieux vaut enfiler la dragonne autour du cou, faire mumuse, puis ranger aussitôt son appareil dans le sac. Pour protéger un peu plus le reflex des éclaboussures, des embruns et des averses tropicales, on peut également prévoir de l’enfiler dans une pochette plastique (un sac congélation, ou un k-way pour reflex mais c’est cher pour ce que c’est !). Personnellement je ne l’ai pas fait, mais heureusement je n’ai pas eu à le regretter…

Sac photo aux pieds, dans son k-way

A la plage, le sable peut se transformer en véritable plaie. Debout, le sac ne risque pas grand-chose ; mais il faut penser à bien fermer chacune des poches après utilisation ! Ca paraît bête comme ça, mais c’est toujours bon à rappeler…


Martinique – Afficher la carte dans Google Maps

En complément du boîtier, et définitivement indispensables ! les objectifs trouvent évidemment une place importante dans notre sac photo. Leur nombre doit être cependant limité, aussi bien à cause de la place libre dans le sac, que pour l’utilité toute relative de chacun d’eux.

Le téléobjectif est évidemment nécessaire, étant donné que c’est celui qui sera utilisé la plupart du temps. Villes, paysages, plantes, personnes… sont autant de sujets qui seront couverts avec son aide, une plage focale suffisamment longue facilitant par ailleurs la prise de vues multiples (plans larges, plans rapprochés, etc). Pour ma part, le 15-85 mm a parfaitement rempli son rôle !

Emmener un objectif-zoom avec une plage focale plus élevée (dans mon cas un simple 55-250 mm) permet de combler les lacunes d’un téléobjectif avec une distance focale maximum trop juste. Le zoom va avoir toute son importance pour, par exemple, photographier ses amis dans l’eau sans pour autant quitter sa serviette de plage… Oui, c’est du vécu ! L’autre intérêt, nettement plus justifié en outre, c’est la possibilité de photographier les animaux. Dans la mangrove, il est très difficile d’approcher les crabes et les oiseaux, aussi est-il possible de rester à distance raisonnable pour les photographier à l’aide du zoom.

Mabouyas faisant de l'esprit (malfaisant) au plafond

Les fleurs et les bé-bêtes ne manquent pas en Martinique, et on peut toujours être intéressé par la photographie macro. Mes objectifs n’étant pas des objectifs macro, j’ai eu pas mal de difficultés à prendre certaines bestioles de près.

Une chenille (pseudosphinx tetrio) avec son masque de Daredevil, avoisinant les 10 cm

Quelques fois, je me suis dit : tiens, ici, une photo à l’aide d’un objectif fisheye aurait été du plus bel effet ! C’est ballot, je ne possède pas de fisheye… ou pas encore…

J’avais pris mon 50 mm f/1,8 et mon 30 mm f/1,4. Ce sont de bons objectifs pour faire du portrait, et ça tombe bien car je ne les ai pas utilisés une seule fois ! Note pour plus tard : une bonne façon de gagner un peu de place dans son sac, consiste à ne pas emporter de jouet inutile…

Les accessoires pour le boîtier et/ou pour les objectifs ne manquent pas ; certains peuvent même s’avérer indispensables. Parmi les choses à prévoir de mettre dans son sac, on peut citer en vrac :

  • un pare-soleil au moins pour son téléobjectif, car tout d’abord il y a beaucoup de lumière, ensuite, parce qu’il protégera un minimum l’objectif
  • un chiffon doux ou des lingettes nettoyantes
  • une ou plusieurs cartes mémoires supplémentaires, de façon à effectuer une rotation pendant le séjour (ne pas mettre ses oeufs dans le même panier, une panne peut toujours survenir)
  • une deuxième batterie pour le boîtier, juste au cas où (sur une semaine, c’est surtout pour les nerveux du déclencheur et les amoureux du flash intégré)
  • des filtres gris neutres, afin de maîtriser la vitesse d’obturation à pleine ouverture (parce qu’au cas où vous l’ignoreriez, il y a beaucoup de soleil là-bas, et le 1/4000ème de seconde est vite atteint avec un caillou très lumineux)
  • un filtre polarisant éventuellement, pour jouer avec les paysages marins (mais attention au vignettage sur les objectifs grand-angle)
  • un flash, si possible un bien (bref, pas l’intégré), de façon à déboucher les ombres sur les sujets en contre-jour (tant pis si l’utilisation d’un flash sur la plage peut surprendre)
  • un trépied compact (mais robuste), ou éventuellement un monopode, s’avérera utile pour les quelques cas de pose longue : photo de nuit, effet de filé sur une photo de cascade, effet cotonneux des nuages ou de l’océan, etc…

Voilà. J’ai à peu près fait le tour de mon sac, ce qui pourra sembler exhaustif pour certains, mais peut-être léger pour d’autres (en même temps, il s’agit de photo amateur). J’ai volontairement mis de côté l’emploi d’un module GPS (ce qui m’a permis de réaliser la carte un peu plus haut), car celui-ci fera très certainement l’objet d’un article à part entière.