Passer d’un chemin à l’autre dans le terminal

Il est des fois où l’on perd son temps à passer d’un répertoire à l’autre depuis son terminal. Que ce soit pour d’interminables couples compilation/débogage ou pour une toute autre raison, on enchaîne les foutus « cd ceci » et les « cd celà » , sans que l’on puisse vraiment se satisfaire de dcd.

Voici deux petites fonctions qui ne vous laisseront pas de marbre. Elles sont à ajouter au démarrage du terminal dans le fichier .bashrc, toujours via la commande source :

# Variable globale pour l'utilisation des fonctions later et before
BEFORE=`pwd`


# Permet de sauvegarder le chemin actuel
# @param -q (quiet) pour que la commande n'affiche rien dans le terminal
function later ()
{
	BEFORE=`pwd`
	test "$1" != "-q" && echo "later <- `printcolor $GREEN $BEFORE`"
}


# Permet de sauvegarder le chemin actuel et de retourner au chemin precedemment sauvegarde
# @param -q (quiet) pour que la commande n'affiche rien dans le terminal
function before ()
{
	BEFORE2=`pwd`
	test "$1" != "-q" && echo "later <- `printcolor $GREEN $BEFORE2`"
	
	test "$1" != "-q" && echo "  now -> `printcolor $GREEN $BEFORE`"
	cd $BEFORE
	
	BEFORE=$BEFORE2
}

alias lt=later
alias bf=before

L’utilisation de ces fonctions s’avère alors extrêmement simple :

$ cd toto/tata/titi/
$ lt
later <- /home/moua/toto/tata/titi
$ cd ../../tutu/
$ bf
later <- /home/moua/toto/tutu
  now -> /home/moua/toto/tata/titi
$ bf
later <- /home/moua/toto/tata/titi
  now -> /home/moua/toto/tutu

Bien-sûr, pour un aspect plus sinistre, il est possible de virer les printcolor… 😯

Faire développer ou publier « toutes » ses photos

Votre copine de geek fait régulièrement développer ses meilleures photos chez votre photographe pour alimenter de bons vieux albums, car « il n’y a rien de mieux que feuilleter les photos de famille, hé puis regarder sur un écran c’est nul d’abord 😛 ». Seulement voilà, elle ne l’a pas fait depuis longtemps… trèèèès longtemps ! Le tri parmi vos milliers de clichés (aux trois quarts médiocres, mais môsieur le gros geek garde toujours tout) va s’avérer chaotique long et complexe pour elle… Même si elle ne voudra pas le reconnaître… C’est le moment de lui mettre cet article entre les mains !

Plutôt que faire développer ces photos chez votre photographe, vous pouvez également choisir de les publier sur Internet, par exemple sur votre galerie de photos en ligne (Picasa, Flickr, Piwigo pour les « vrais de vrais », …). Bien entendu, vous utilisez digiKam, ou alors un logiciel équivalent susceptible de proposer les mêmes fonctionnalités, car dans le cas contraire vous feriez aussi bien de vous arrêter de lire (et accessoirement éteindre votre ordinateur). Et, bien sûr, vous vous étiez préalablement jeté(e) sur ces deux articles pour organiser au mieux vos photos :

  1. Classer ses photos
  2. Aller plus loin danqs le classement de ses photos

Si ce n’est pas le cas, vous pouvez encore vous rattraper !

Dans la suite, nous allons aborder deux choses : tout d’abord une manière efficace de recenser toutes les photos sur une période choisie ; ensuite l’envoi de ces photos vers une galerie Web tournant sous Piwigo.

Recenser toutes ses photos sur une période

En considérant que vos vacances à Mykonos se sont déroulées l’été-passé, il serait a priori logique que vos photos soient à la date de l’été-passé. Ici on comprend bien qu’une recherche temporelle de clichés, requiert fatalement que ceux-ci aient été enregistrés avec la bonne date. On en revient à ce qui avait été abordé dans l’article (2) concernant la mise à la bonne date des appareils photos.

Puisque l’on souhaite afficher toutes les photos sur une période donnée, comme par exemple sur quelques mois, nous allons d’abord quitter l’arborescence des répertoires (sur la gauche) pour passer à un affichage chronologique. Ceci fait, il suffit alors, à l’aide de la souris, de sélectionner par cliquer-glisser plusieurs semaines ou plusieurs mois sur le graphique qui s’affiche. Les photos correspondant à cette période apparaissent aussitôt. Si le nombre de photos est beaucoup trop conséquent, un filtrage sur les notes attribuées (nos fameuses étoiles bleues) permettra de réduire considérablement les photos recensées.

Passer d'un affichage par dossier à un affichage chronologique
Passer d'un affichage par dossier à un affichage chronologique
Sélectionner la plage temporelle de prises de vue
Sélectionner la plage temporelle de prises de vue
Sélectionner les photos les mieux notées
Sélectionner les photos les mieux notées

Il est également possible de filtrer sur le contenu de ces photos. En effet, si vous avez pris le temps d’ajouter des étiquettes à vos clichés, vous pourrez vous en servir pour n’afficher que les photos contenant certaines de ces étiquettes. Idéal pour ne faire développer que les photos avec la vieille tante Lucienne !

Sélectionner les photos ne contenant que certaines étiquettes

Sélectionner les photos ne contenant que certaines étiquettes

Publier ses photos vers un site Piwigo

Les internautes ayant l’habitude de Piwigo, connaissent généralement les logiciels pLoader et Jiwigo. Hé bien il est aussi possible de transférer des photos directement depuis digiKam, celui-ci se chargeant de les redimensionner et de créer les vignettes. Il n’est pour l’instant pas possible de créer directement un nouvel album, aussi est-il nécessaire de l’ajouter via l’interface d’administration de Piwigo.

Ouvrir la fenêtre d'export vers Piwigo
Ouvrir la fenêtre d'export vers Piwigo
Envoyer la sélection de photos vers un album Piwigo
Envoyer la sélection de photos vers un album Piwigo

Il est à noter que le transfert vers Piwigo n’est accessible qu’après installation des « greffons KIPI » communément appelés kipi-plugins. Assurez-vous de les avoir préalablement installés dans votre gestionnaire de paquets logiciels.

Petit retour sur le Tamrac 5786 – Evolution 6

Le Tamrac 5786 – Evolution 6 est un sac photo de bonnes dimensions disposant de nombreux rangements. Avec un look à la fois sobre et joli (en finition noire, ou bien en marron et beige), chaque partie qui le compose respire l’ergonomie et la robustesse.

Un premier élément intéressant, c’est la possibilité d’attacher un monopode ou un petit trépied sur le sac. Le système d’attache est directement intégré (contrairement à certains sacs nécessitant un accessoire à part) sur le devant du sac, et se fait au moyen d’une petite pochette et d’une « boucle banane » (vous savez ? ces trucs en plastique que l’on pince pour ouvrir).

Le monopode sur la photo ci-dessous mesure environ 38 cm (replié). Après avoir fait un test avec un trépied Bilora Pro 27 de 62 cm environ (replié), mieux vaut opter pour un pied un peu moins haut, éventuellement plus fin (le Bilora fait quand-même 28 cm de circonférence), mais surtout plus léger : ça se transporte, mais ça dépasse un peu !

Le Tamrac 5786 permet d'attacher petits trépieds et monopods
Le Tamrac 5786 permet d'emporter petits trépieds et monopodes

Le compartiment photo est bien étudié. Trois ouvertures permettent d’y accéder, l’une devant, les deux autres de chaque côté. En adaptant les différents séparateurs à son matériel, il est possible (dans mon cas) de faire entrer un reflex avec un objectif (ici, le Canon 15-85 monté sur un 450D), trois autres objectifs (ici, le Canon 50 f/1.8, le Canon 55-250 f/3.5,5.6 avec son pare-soleil, et le Sigma 30 f/1.4), et un flash. En prime, il reste encore de la place pour des filtres ou pour le chargeur ! Et bien entendu, tout est correctement protégé…

Le reflex est immédiatement accessible à partir de l’ouverture sur le côté gauche. Pour accéder aux objectifs et au flash rangés à droite, l’ouverture sur le côté droit évitera toute brutalité envers le sac, ou même de se casser un ongle. Bien-sûr, tout peut être entièrement réaménagé selon l’équipement et la latéralité du photographe…

Le compartiment photo peut accueillir pas moins d'un reflex, 3 objectifs et un flash
Le sac peut accueillir un reflex, 3 objectifs et un flash

Le compartiment supérieur est étudié pour ranger un peu ce que l’on veut : accessoires, K-Way, casse-croûte… Dans les faits, on ne pourra malheureusement pas mettre autant de choses qu’on le souhaiterait (ou que notre moitié le souhaiterait, mais dans ce cas il faut négocier). Tamrac propose dans son catalogue le même sac en plus grand (et forcément plus cher) sous deux autres références (5788 et 5789), ce qui permettra éventuellement d’éviter ce désagrément… C’est foutu pour moi, mais je devrais réussir à vivre avec ! :mrgreen: Relativisons quand-même un peu, car le fond du compartiment supérieur est lui aussi amovible : en fonction de la charge de matériel, il sera donc possible de grappiller quelques centimètres-cube, et même un litre dans mon cas ! Ben oui, c’est logique… On ne part pas nécessairement avec tout son attirail !

Un compartiment au-dessus permet de ranger 2-3 petites affaires
Un compartiment au-dessus permet de ranger 2-3 petites affaires

Dans l’ensemble, ce sac est plutôt convainquant. Le système de bretelles amovibles offre de nombreuses possibilités de transport. Enfin, sa rigidité générale et sa compacité permettront d’emmener pas mal de matériel en toute confiance.

Une toute petite remarque : le sac dispose d’une bâche anti-pluie rangée dans une pochette sur le côté droit. On rencontre parfois de telles bâches dissimulées dans une pochette en-dessous du sac, ce qui aurait permis de profiter d’une pochette supplémentaire dans le cas du Tamrac, mais bon… 😉